J’avais depuis longtemps envie de tricoter un pull avec un tas de dessins partout et de jolies couleurs, mais la difficulté me faisait retarder ce projet ; puis un jour de vacances, j’ai choisi de le tricoter pour mon plus jeune fils (le pull serait moins long à faire !) et j’ai démarré un modèle paru dans 100 idées, bien sûr. Le voici :
Combien de fois ai-je défait, recommencé, tricoté à nouveau et alors que tout se terminait avec bonheur, mais oh ! Horreur, la dernière faute ! Non, je ne recommencerai pas, y avait rien à faire. Quand même, ça allait se voir, je la VOYAIS cette erreur. Que faire, défaire à nouveau ? Nonnnnnn.
Il se trouve que je lisais en même temps un livre sur John Ford où l’auteur (Jean-Louis Leutrat) rapportait que, chez les navajos, la tradition voulait qu’un défaut subsiste toujours dans leur œuvre, car la perfection était un signe absolument négatif. Je me suis sentie soudain très navajo ! Et mon erreur est restée comme signe d’une fidélité à un film (La prisonnière du désert) que j’ai beaucoup admiré et à un réalisateur John Ford qui a donné un sens bien plus profond aux western qu’on veut bien le laisser entendre.
L’erreur n’est pas d’avoir changé la couleur du bas du pull et du bas des manches, mais d’avoir…Alors, vous avez trouvé ?
Gabrielle ou la « gentille » indienne navajo.